Pratiques de consolidation de la Paix ». Les « rapports entre Justice et Paix : Dilemme dans les négociations de paix » par Mr Edel Martin. Faut-il privilégier la Paix au détriment de la Justice pour espérer vite reconquérir la fin des conflits dans une société, ou faut-il appliquer la justice pour assurer une paix durable, a demandé l’intervenant. Une série de questions ont amené à l’assistance d’aller travailler en carrefour et la mise en commun a permis de bien fixer les idées sur les pratiques de la consolidation de la Paix.
L’interrelation et même la dichotomie perçue entre justice et paix : sans justice, pas de paix durable, mais dans l’établissement de la paix, la poursuite de la justice est parfois perçue comme un obstacle. L’impunité a un caractère immoral inacceptable: si la paix a préséance sur la justice, l’impunité envers des agresseurs s’avère un outil indéniable, mais est-ce acceptable moralement et par qui ? Paix Juste ou « semblant de paix » : la seule absence de la violence peut parfois être relativement facile à atteindre, mais elle ne donne aucune assurance que la violence ne pourra réapparaître jusqu’à ce que les agresseurs aient été sanctionnés et les victimes restaurées. Justice distributive ou justice réparatrice : si la première (ex. justice internationale) est un obstacle à la paix ou aux négociations de paix, la justice réparatrice (telle qu’on la trouve souvent dans les systèmes traditionnels de justice) peut être un moyen de trouver un accord. L’amnistie peut conduire à la paix, mais aussi miner la justice. Quelle que soit l’importance des dilemmes en regard d’une paix durable, que le plus important soit d’inclure les citoyens et les communautés dans la recherche de la paix.
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